Dans le cadre du testing de son premier pro-modèle de sneakers performance issu du partenariat avec PEAK, Matthew Dellavedova nous a accordé beaucoup de temps. Et après le jeu, place à une interview très sympathique et encore une fois sous le signe du sourire et de la bonne humeur.
La première chose qui m’a tappé à l’oeil en arrivant, c’est ton sourire ! Tu n’arrêtes pas de sourire.
Permet-moi de te dire que ça contraste un peu avec la réputation de « bad boy » que l’on te donne sur un terrain de basket, est-ce que tu deviens une autre personne en entrant sur le terrain ?
Oui je deviens quelqu’un d’autre dès que j’entre sur le terrain.
Je suis quelqu’un de très compétitif. En Australie, on utilise une expression qui résume bien ça « White Line Fever », je suis capable
de changer d’attitude, passer en mode « Basket ». J’ai toujours été comme ça. Mais dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de sympa, je t’assure !
En Equipe nationale, Luc Longley fait partie du staff en tant qu’assistant coach, était-il un modèle pour toi plus jeune ?
Je n’avais pas vraiment accès à la NBA quand Luc jouait, je savais qui il était, on avait l’occasion de voir des matchs en VHS en les louant
au vidéo store donc j’ai eu l’occasion de voir Longley, Jordan sous le maillot des Bulls. Mais je n’ai jamais eu l’occasion de le voir jouer en direct.
Mais pour bien le connaître maintenant avec l’équipe d’Australie, c’est une expérience incroyable. Tu sens sa passion ! Son amour du jeu et de l’équipe nationale.
On a beaucoup de chance de l’avoir et tout le monde l’apprécie, tout son impact… c’est super !
LeBron James (il rigole dès que je prononce son nom) est au centre de l’actualité puisqu’il vient de signer aux Lakers. Quel est ton sentiment sur ce move ?
J’ai été surpris ! Je n’avais pas la moindre idée de ce qui allait se passer pour lui, rester à Cleveland ou choisir une autre équipe. Je suis juste certain
qu’il aura beaucoup de réussite, peu importe où il va. Cela a été incroyable de jouer avec lui pendant deux saisons, un grand honneur et une superbe opportunité.
Et maintenant à Milwaukee, tu joues avec l’une des futures superstar de la NBA (ou déjà actuelle !), Européen qui plus est, comment ça se passe ?
Giannis est déjà une super personne, c’est un gros bosseur, loyal. Sur le terrain, il est dingue, il peut tout très bien faire… il est en feu quand il rentre sur le
terrain, extrêmement compétitif. Il veut gagner et ça se voit dans son entraînement quotidien, il veut toujours s’améliorer. On a beaucoup de chance de l’avoir
aux Bucks. Je t’assure que quand il dit quelque chose, on l’écoute et on le suit tous pour aller dans la bonne direction.
Tu as déjà gagné un titre de champion, quel est ton but maintenant ? (il se marre).
Je veux en gagner un autre ! A milwaukee. Mon autre objectif est de gagner une médaille d’or avec les Boomers (l’équipe nationale d’Australie), on a les championnats
du Monde en 2019 en Chine et les J.O 2020 à Tokyo à jouer. On n’a pas forcément tous les NBAers qu’on a eus par le passé mais le groupe est très bon. On veut vraiment faire quelque chose qui n’a jamais été fait. On a le souvenir de 2016 et ça nous aide encore plus à aller de l’avant.
A propos de ta collaboration avec PEAK, était-ce un rêve pour toi d’avoir une paire de chaussures à ton nom ?
Je n’ai pas rêvé de ça parce que c’était tout simplement impossible dans mon esprit ! J’ai rêvé de jouer en NBA ou encore représenter l’Australie aux J.O., ça oui.
Quand PEAK m’a approché, je n’étais pas trop sûr au début… je ne pensais vraiment pas que c’était quelque chose pour moi.
Mais j’ai parlé à beaucoup de personnes et ils m’ont convaincu. Ca a été génial de travailler avec eux, travailler sur le design, les fonctions de la chaussure.
J’ai des besoins très particuliers, spécifiquement sur mes chaussures, ça a été du travail, quelques changements pour arriver au résultat attendu et je suis très heureux du résultat final et de représenter PEAK. C’est un super partenariat.