Les jeunes loups des Timberwolves reçoivent dès 21H30 les non moins jeunes Suns de Phoenix dans un duel qui sent bon la fraîcheur et par conséquent une belle affiche des NBA Sundays.
Minnesota dans le Top 8 à l’Ouest, exactement ce que l’on pouvait espérer en voyant cette superbe équipe de talents du futur mais qui semblent déjà prêts à conquérir la NBA.
Bien sûr, on pense directement à Karl Anthony Towns, aka KAT, un monstre absolu capable de répondre à tous les niveaux du jeu.
On pourra aussi évoquer Andrew Wiggins, celui qui n’aura pas eu sa chance auprès de LeBron, à peine drafté, à peine échangé et qui a chaque jour l’occasion de montrer qu’il aurait été un apport considérable et surtout d’avenir pour les CAVS.
Sans oublier le move de l’été, Jimmy Butler, et Taj Gibson transfuges de Chicago qui apportent leur hargne mais aussi et surtout leur expérience aux jeunes loups.
Résultat, une cinquième position qui leur permet déjà de viser les Playoffs.
Devin Booker un peu trop seul dans l’Arizona
Les Suns ont eux aussi leur pépite, Devin Booker, 21 ans et déjà un record personnel dont on se souvient tous, 70 pions contre Boston la saison dernière. Un record qui aujourd’hui n’aurait très certainement pas été possible tant les C’s dominent la ligue.
Problème majeur, la jeunesse de Booker ne peut pas tout pour emmener l’équipe vers les sommets.
Certes il est accompagné d’un toujours dominant (presque 10 rebonds par match) mais surtout barbu Tyson Chandler mais à côté… il y a encore du boulot.
Certes, Mike James surprend et assure. Certes, TJ Warren est plus que présent au scoring. Certes Alex Len termine pratiquement en double double chacune de ses apparitions. Mais cela reste insuffisant.
Résultat, une bien triste treizième place à l’Ouest, avec 7 victoire pour déjà 13 défaites. Juste devant les Kings et les Mavs.
Possible de faire mieux rapidement ?
Sans vouloir décevoir et inquiéter les fans des Suns, ça ne sent pas très bon pour cette saison encore.
Et ce même si Eric Bledsoe a réussi à déserter avant de totalement ruiner l’ambiance dans le vestiaire. Faisant au passage assez directement sauter le coach Earl Watson, largement décrié.
Il va falloir compter sur le frontoffice pour faire des moves et vite.