Les Pistons reçoivent les Celtics pour les NBA Sundays dans un duel qui sent bon les années 80

Ce soir, à partir de 22h, une bonne odeur d’années 80 va ressurgir dans nos salons. Un duel entre deux équipes qui ont fait les beaux jours des mixtapes VHS que l’on se repassait en boucle pour analyser ici un shoot de Bird et là un move de Thomas. Pour ne citer qu’eux et c’est pour le moins réducteur tant les Pistons et les Celtics de cette période ont apporté à la NBA et aux fans de basket.

A un mois de se déplacer à Londres pour affronter les Sixers lors du traditionnel match Londonien, comment se portent les C’s ?

Al Horford ne peut qu’exprimer sa joie en voyant le record actuel de la franchise :

« A ce moment de la saison, me réveiller avec un bilan de 22v contre 4d me rend très heureux ! En commençant une saison, on n’a jamais d’attente. Aujourd’hui, on peut vraiment continuer à construire sur ça. »

Le « ça » dont Horford parle, c’est très certainement une cohésion d’équipe sans faille, donc on a déjà parlé qui a fait que tous ont réussi à se serrer les coudes quand c’était difficile. Résultat, Irving en haut, oui, c’était espéré à défaut d’attendu mais surtout une équipe qui joue ensemble et qui se bat ensemble. A la façon des C’s de Bird ?

On ne peut qu’en être certain en écoutant Guerschon Yabusele expliquer en quoi son séjour en G-League a aidé son développement :

« Indéniablement ! Ca m’a fait du bien d’avoir beaucoup de minutes, reprendre confiance, me concentrer uniquement sur mon jeu, gagner quelques matchs et ressentir la cohésion d’équipe, c’était super. »

Brad Stevens est assez élogieux sur Yabusele et Abdel Nader d’ailleurs :

« Ces gars travaillent vraiment dur. Personne ne s’entraîne plus à la muscu que Nader et c’est très plaisant de voir qu’ils font bien ! Ils n’ont pas encore eu beaucoup d’occasions -de se montrer- jusqu’ici mais ils en auront… »

Le principal intéressé réagit d’ailleurs en ne s’étonnant pas du tout du temps très court nécessaire à l’équipe pour rebondir après la blessure d’Hayward :

« Le groupe est super, vraiment de très bonnes personnes prêtes à tout donner pour jouer ensemble et manifestement on fait un bon boulot… »

Les Pistons bien dans le Top 8

Et oui, pendant qu’on en fait un flan (si si on va pas se mentir…) sur les C’s, les Pistons eux continuent leur petit bonhomme de chemin et sont bien positionnés avec un bilan positif (14v, 11d) à l’Est. Même si entre la 4ème et la 10ème, cela ne se joue qu’en 3 matchs, le principal est de s’accrocher jusqu’en avril !

L’attractivité de Detroit est loin d’être celle des 80’s, on aurait presque du mal à citer le roster complet (oui, on a eu du mal…) et l’opposition Irving / Drummond met parfaitement en avant le décalage. C’est aussi certainement ce manque de star et d’intérêt du grand public qui peut donner une chance aux Pistons de se hisser en Playoffs. Faites-vous petit, jouez votre jeu sans pression et vous devriez gagner votre place pour vous faire défrag au premier tour les gars. Ohhh mauvaise langue ! Mais avec un meilleur marqueur (Harris) à moins de 19 points par match et un meilleur passeur (Jackson) à moins de 6 passes par match, là encore seul Drummond émerge avec son carnage aux rebonds (15,3, meilleur rebondeur NBA).

5 défaites de suite dont 4 en moins de 5 points.

Entre le 3 et le 9 décembre, les Pistons ont perdu 4 fois en moins de 5 points. Contre les Sixers d’abord (5) puis contre les Spurs (3), les Bucks (4) et enfin les Warriors (4 de nouveau).
Les relâches de fin de match de parlent pas dans les scores finaux mais il faut bien se rassurer comme on peut.

Alors, est-ce que l’homme masqué va encore faire trembler des genoux et des chevilles ce soir pour cette nouvelle confrontation ?

Les NBA Sundays présentés par NBA2K18 sur beIN Sports – un match en direct tous les dimanches.

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