Cette image, c’est du bonheur en barre. Un « kid » qui s’éclate en regardant le « Process » et ses potes gagner, depuis les tribunes de son équipe préférée. Ou peut-être juste celle de son père. Mais finalement, ces moments précieux, il s’en souviendra -même s’il ne lit jamais cet article- et il y a fort à parier pour qu’il devienne à son tour un super fan des Sixers à l’avenir.
C’est aussi et surtout ça la force du sport, créer des souvenirs, des moments de joie, légers pour certains mais qui ancrent de vraies émotions qui resteront et construiront la vie de ptits mecs et de ptites filles.
Il voulait peut-être juste gratter un maillot…
Ok, vous allez me dire qu’il est impossible de vérifier que ce gamin accompagné par son père -qui n’est peut-être même pas son père !- cède à la hype naissante du côté de Philly. Peut-être qu’il voulait juste gratter un maillot du « Process » (ou son père qui n’est peut-être pas son père).
Pourquoi pas mais finalement on se fout de savoir s’ils étaient là dans les tribunes ces deux dernières saisons à assister à la débâcle totale de leur équipe. Allez savoir, ce sont peut être même des touristes qui ne reviendront jamais en ville. Mais là encore, on s’en fout, ce gamin représente tous les gamins à qui la bande à Joel Embiid donne du bonheur.
Et c’est peu de dire qu’avec 8 victoires en 10 matchs (le 4ème de suite), les fans des Sixers peuvent enfin recevoir une dose de bonheur décente. Plus que de l’espoir de jours meilleurs, on y est, dans le vrai, de ces moments qui font le début d’une belle histoire.
De là à vraiment espérer les Playoffs comme Joel Embiid n’arrête pas de le répéter, il y a plus qu’un double pas puisque les Sixers sont à mi-saison 13èmes à l’Est avec un bilan encore assez largement négatif 15-26. Il faudrait les voir remonter sur un quasi sans faute pour accrocher la 8ème place détenue aujourd’hui par les Bulls avec un bilan eux aussi négatif, 21-23. Et derrière, dans les non-Playoffables, il y a encore quelques clients avec les Bucks, les Pistons ou même les Knicks. (on va oublier Orlando, désolé Evan…)
Que des gars nés après la coupe du monde de foot aux USA…
Laissons-leur le temps ! S’habituer à la victoire, au défi physique et leur permettre de grandir ensemble pour aller vraiment chercher les Playoffs d’entrée l’année prochaine.
Rendez-vous compte, les vétérans chez Sixers, ce sont Ersan Ilyasova et Gerald Henderson (les jeunots de 29 ans) et le vrai « vieux », l’Espagnol Sergio Rodriguez, 30 ans.
A côté de ça, que des gars nés après la coupe du monde de foot aux USA… On a les repères que l’on mérite et ouais, c’est scandaleusement jeune. Embiid, Noel et Saric, 22 ans, Okafor, 21 ans et Simmons qui n’a même pas encore joué… 20 ans.
Sans oublier notre frenchie, Timothe Luwawu-Cabarrot, 21 ans, qui a la chance de vivre ça de l’intérieur. Celui que l’on a presque plaint en le voyant drafté par les Sixers, tout en gardant à l’esprit que c’était peut-être une « chance » d’avoir du temps de jeu. Il assume sa chance avec presque 10 minutes en moyenne. Reste à trouver un rythme et une routine pour améliorer ses pourcentages mais ça va venir. On a envie de le voir lui aussi grandir dans cette équipe et faire péter les codes la saison prochaine.
Si seulement on pouvait avoir la certitude que les dirigeants ne casseront pas tout à l’intersaison et opéreront intelligemment pour apporter un peu plus d’expérience mais surtout garder les jeunes et leur permettre de nous apporter à tous, même en dehors des travées du Wells Fargo Center, de la joie.
Prochain match contre Atlanta, à l’extérieur cette nuit, à suivre, je vous le dis ! Même s’il y a très peu de chance de voir Embiid sur le terrain (il ne joue pas les back-to-back et il n’a pas joué les dernières minutes contre Portland suite à une alerte au genou), on a eu l’occasion de voir qu’en son absence, certains bonhommes comme Covington savaient sortir leurs corones, quand il le fallait.
Source de l’image : @NBA League pass – Screenshot