South Beach, l’ancienne place forte de LeBron & co a vu, il faut bien le reconnaître, disparaître bien rapidement beaucoup de bangwagoners qui s’étaient pris d’amour pour le Heat à l’arrivée du King.
Et pourtant Miami est toujours dans la place et surprend même vu le roster très largement revu par sa présence dans le Top 8 à l’Est.
Un top meneur mais pas que
Il faut dire que Goran Dragic a largement mené la barque l’année dernière, bien aidé par son compère au centre Hassan Whiteside qui peine cette saison après une blessure à revenir à son meilleur niveau. Tout comme le surprenant Dion Waiters qui malheureusement ne parvient pas à tenir son rang de la saison passée.
Résultat, une 6ème place à l’Est, loin d’être ridicule. Pour autant, Detroit leur colle aux basques avec le même résultat et Indiana n’est qu’à 1 victoire. Tandis que le premier non-playoffable, Phila est à 2 victoires. L’équilibre est donc précaire pour l’équipe de Pat Riley qui reste sur 3 victoires de suite.
Utah est dans une spirale contraire avec 2 défaites de rang et surtout une dixième place qui fait peine à voir. Sans aucun doute l’effet direct de la non reconduction du contrat de Boris Diaw, mais gardons nos considérations pour nous…
Plus sérieusement les blessures de Rudy Gobert ne sont pas là pour aider le Jazz à être efficace, surtout que le départ de Gordon Hayward a laissé des traces.
Le premier playoffable est déjà à 3 victoires à l’Ouest et même si on ne cesse de répéter qu’une saison NBA est longue, ça ne sent déjà pas très bon… Une ascension stopée qui me semble compliquée à rattraper. En espérant pour le Jazz et notre intérieur frenchie que je me trompe…
Dans tous les cas, une belle affiche entre une équipe de chaque conférence à déguster sans limite.