On annonce donc les Finales NBA un 1er octobre… une première dans l’histoire évidemment. Le contexte sanitaire aura plus que perturbé la saison mais on doit avant tout admettre que la NBA a fait un travail incroyable en organisant cette bulle à Orlando. La magie de Disney a parfaitement fonctionné.
Des Playoffs d’une qualité exceptionnelle
Ca n’a pas été le cas systématiquement ces dernières saisons, ce qui nous aide à mettre en évidence le niveau très élevé des Playoffs cette saison. Dans un contexte si particulier, on a compris rapidement (dès le match décisif entre les Grizzlies et les Blazers) que les séries allaient être dingues.
Les compteurs ont explosé dans tous les sens, on n’avait pas assez de doigts pour compter les matchs surréalistes. Des perfs au scoring, au shoots au buzzer pour la victoire, jusqu’au contres (à 1 doig) décisif… La bulle nous a offert un engagement total des joueurs, décidés à ne faire qu’une seule chose : briller.
Les Lakers attendus
Depuis le décès de Kobe Bryant en début d’année, outre le fait qu’on avait compris que 2020 serait une année moisie, on savait aussi que LeBron James (et plus généralement les Lakers) était en mission. Sa mission, à savoir honorer la mémoire de Kobe en offrant à L.A., sa ville, son club de toujours, les Lakers, un titre NBA, qu’il avait été le dernier à offrir aux fans. Le dernier remontant déjà à 10 ans.
On attendait immanquablement les Lakers en haut de l’affiche, menés par le King mais aussi Anthony Davis visiblement très en forme. Les Clippers étaient aussi extrêmement attendus pour affronter les Lakers en finales de conf… mais le duo Jokic / Murray des Nuggets n’en avait pas décidé ainsi et c’est finalement bien l’équipe titré de L.A. (la seule hein, tu auras compris) qui verra les Finales.
LeBron James s’engage donc dans ses 10èmes finales pour « seulement » 3 titres. Ce qui laisse à penser que LBJ sera encore plus déterminé à écraser la concurrence.
Oui mais le Miami Heat ne se présente pas en touristes
En voilà d’autres des monstres abonnés des Finales. L’organisation en tout cas et en premier lieu le Président Pat Riley aura réussi l’exploit au cours de sa carrière de ne pas faire gagner qu’une seule équipe… les Knicks.
Jimmy Butler, pourtant abonné aux fortes déceptions ces dernières saisons a prouvé au monde du basket qu’il était un formidable leader, qu’il savait et pouvait faire briller ses coéquipiers avec un niveau de jeu très appréciable et des résultats, what else ?
Bam Adebayo, Tyler Herro, Crowder, Dragic, Duncan Robinson… bon, c’est pas fou fou sur le papier si ? Bah sur le papier peut-être pas mais tous ces joueurs -et le reste du roster- a prouvé qu’ils avaient leur place en Finales et qu’ils n’auraient pas à rougir au premier entre-deux. Quand l’un ne va pas ou moins bien, il est tout de suite aidé par un autre joueur qui sort du chapeau et peut enchaîner les paniers ou les stops. Une machine collective tout simplement.
Andre Iguodala, l’histoire le voulait ici et pas ailleurs
Vestige (oui c’est pas sympa) d’une autre histoire (Finales entre les Warriors et les Cavaliers), Iggy et LeBron se connaissent très bien et cette série sera forcément particulière (5ème confrontation en Finales) et on peut parler clairement d’un facteur X.
Bref, la série démarre dans la nuit de mercredi à jeudi, 3h du matin heure Française et comme on en a pris l’habitude depuis 8 ans, en direct sur beIN Sports. La seule différence cette année malheureusement est qu’on ne pourra pas profiter de l’ambiance si particulière des gradins des Finales NBA et que l’on devra se contenter d’écrans LCD pour représenter le public. Mais les Finales NBA auront bien lieu, un Champion NBA sera élu et ce titre on peut l’affirmer aura bien autant de valeur que n’importe quel autre.